jeudi 31 octobre 2013

Quiche à la tomate


Quiche à la tomate

Pour : 4 personnes Durée : 50 minutes Difficulté : Facile

Ingrédients 400 g de pâte brisée 8 tomates 20 g de beurre 3 cuil à soupe de moutarde forte 150 g d'emmental 2 échalotes 1 gousse d'ail 2 branches de persil 1 branche de thym 1 c à soupe d'origan

3 c à soupe d'huile d'olive 1 c à soupe de concentré de tomates Sel, poivre.

Phases techniques

Cuire la pâte à blanc une dizaine de minutes.

Couper les tomates en tranches épaisses saler et laisser dégorger jusqu'à utilisation. À la sortie du four, badigeonner le fond de pâte avec la moutarde.

Étaler le fromage en lamelles. Éponger les rondelles de tomates et bien les répartir sur la pâte. Faire une sauce avec les échalotes, l'ail, le persil haché, le thym, l'origan, l'huile et le concentré de tomates. Étaler cette sauce sur la pâte. Cuire 30 minutes à 220°.

Pour toutes sortes de recettes, un seul nom doit vous venir en tête : Gilbert

 

mercredi 30 octobre 2013

Poire rôtie en robe de pain d'épices


Poire rôtie en robe de pain d'épices

Préparation - 30mn / Cuisson - 10mn

Ingrédients pour 4 personnes : 4 pavés d'andouillette
6 poires 2 tranches de pain d'épices 1 cuillère à soupe de calvados 1/2 camembert 4 cuillères à soupe de crème fraiche

Préparation

1. Emietter grossièrement le pain d'épice, l'étaler sur une plaque à pâtisserie et le faire sècher, pendant environ 15 à 20 minutes au four à 140°C. Une fois sec, l'émietter plus finement entre les doigts.

2. Eplucher les poires puis les pocher dans une casserole d'eau bouillante pendant 8 minutes. Les laisser ensuite refroidir.

3. Evider les poires à l'aide d'un vide pomme, par le haut. Découper les mêmes tronçons de camembert avec le vide pomme et en garnir les poires. Puis replacer un petit tronçon avec la queue de la poire au dessus.

4. Rouler les poires dans la chapelure de pain d'épices et réchauffer au four, à 140°C, pendant 10 minutes.

5. Faire revenir les pavés d'andouillette à la poêle dans une noisette de beurre.

6. Faire fondre doucement le reste de camembert avec la crème fraiche, puis ajouter le calvados.

7. Détailler les poires restantes en julienne. Les arroser de quelques gouttes de jus de citron.

8. Dresser et servir aussitôt.

Gilbert

 

Pot-au-feu aux légumes


 

Pot-au-feu aux légumes

Ingrédients: 2 à 3 kg de bœuf (paleron, joue, plat de côtes, etc.) 1 oignon 1 cube de bouillon Pot-au-Feu dégraissé  5 clous de girofle 10 grains de genièvre

3 branches de céleri 4 carottes 4 navets 3 poireaux

6 pommes de terre Thym Laurier 15 grains de poivre noir et blanc 1 c. à café de gros sel

Préparation

Epluchez l’oignon et piquez-le avec les clous de girofle.

Epluchez les carottes et les navets, que vous couperez en deux.

Coupez les poireaux et le céleri en tronçons.

Attachez les poireaux par groupe de trois avec de la ficelle alimentaire pour éviter qu’ils ne se dispersent durant la cuisson.

Attachez également ensemble le thym et le laurier.

Dans une cocotte, déposez la viande, les légumes, les herbes aromatiques et couvrez avec 2 litres d’eau.

Portez à ébullition, ajoutez le sel, le poivre, les grains de genièvre et le cube de bouillon Pot-au-Feu dégraissé Laissez cuire 4 heures à feu doux.

Durant la première demi-heure de cuisson, retirez l’écume qui se forme à la surface de l’eau.

45 min avant la fin de la cuisson, épluchez les pommes de terre et ajoutez-les dans la cocotte.

Retirez la viande et les légumes de la cocotte, et servez le tout sur un plat.

Vous pouvez débuter le repas par un bol de bouillon avec des vermicelles ou de petites pâtes.

Variation : Si vous aimez les légumes al dente, doublez les quantités. Vous ajouterez les légumes supplémentaires, épluchés et coupés, dans la cocotte 20 min avant de servir.

Pour une soupe plus parfumée, poêlez les vermicelles quelques minutes avant de les cuire dans le bouillon. Ils doivent être légèrement dorés. Goût toasté assuré.

 

Aubergines rôties au miel de la Réunion


Aubergines rôties au miel de la Réunion

Pour : 4 personnes Durée : 2 heures Difficulté : Facile

Ingrédients-4 aubergines-6 gousses d'ail-2 étoiles d’anis

2 citrons-2 cuillères à soupe de miel-2 cuillères à soupe d'huile d'olive-sel et poivre

Phases techniques

Préchauffez le four à 160°C (thermostat 5-6).

Rincez les aubergines, débarrassez-les de leur pédoncule et coupez-les en tranches épaisses d'au moins 1 cm.

Prélevez le zeste d'un citron à l'aide d'un zesteur, placez-le dans une casserole avec les étoiles d'anis, recouvrez à peine d'eau et faites cuire à tout petit feu jusqu'à ce qu'il soit tendre. Puis égouttez-le avec une écumoire, et coupez-le en fines lamelles.

Pressez les citrons. Dans leur jus, ajoutez le miel et l'huile d'olive. Salez et poivrez.

Dans un plat sabot, arrangez une première couche d'aubergines, garnissez de lamelles de zeste et arrosez avec la moitié de la préparation à base de miel. Répartissez trois gousses d'ail non épluchées, puis couvrez avec une autre couche d'aubergines. Garnissez avec le reste du zeste de citron et de la sauce, et les dernières gousses d'ail.

Enfournez et laissez cuire pendant au moins 1 heure 30 minutes. Servez chaud ou froid.

 

Cake au canard et à l'orange


Cake au canard et à l'orange

Ingrédients : 100 g de magret de canard séché, 100 g de cerneaux de noix, 1 orange, 4 œufs, 100 g de farine

1 sachet de levure chimique 80 g de beurre + un peu pour le moule 1 cuillère à café de fleurs de thym

1 pincée de poivre du moulin un peu de graisse de canard (facultatif)

Phases techniques

Préchauffez le four à 180°C (thermostat 6, chaleur tournante). Faites fondre le beurre sans le chauffer. Hachez les noix. Pelez l'orange à vif et prélevez-en les quartiers avec un couteau. Coupez le magret séché en tranches.

Battez les œufs en omelette. A l'aide d'une spatule, incorporez petit à petit la farine, la levure chimique et le beurre fondu. Fouettez jusqu'à l'obtention d'une pâte homogène. Ajoutez les noix hachées, les quartiers d'orange et le thym. Salez et poivrez.

Beurrez le moule (ou enduisez-le de graisse de canard), tapissez-le soigneusement à l'aide des tranches de magret. Versez la pâte par-dessus. Faites cuire 30 minutes au four. Si le dessus colore trop vite, couvrez-la d'une feuille d'aluminium. Démoulez le cake dès sa sortie du four et laissez-le tiédir avant de le découper.

Conseil de Gilbert: vous pouvez arroser légèrement le cake du jus d'orange tant qu'il est chaud.

 

Ragout de lapin aux légumes frais

Ragout de lapin aux légumes frais
Publié le 30/10/2013 à 12:33 dans 20 000 recettes - Ajouter un commentaire
Ragout de lapin aux légumes frais
Ingrédients pour deux personnes : 2 C S d’huile d’olive
1 échalote émincée 1 gousse d’ail dégermée et émincée, deux beaux morceaux de lapin (cuisse ou râble) 350 gr de carottes épluchées et nettoyées
350 gr de pommes de terre épluchées et lavées
Thym 1 feuille de laurier sel de Guérande et poivre noir du moulin, 15 cl de bouillon
Faites dorer les cuisses de lapin pendant 5 minutes de chaque côté dans l’huile d’olive chaude, salez, poivrez.
Puis faites revenir l’échalote avec le lapin pendant quelques minutes sans la laisser colorer.
Ajouter les carottes coupées en fines rondelles et les pommes de terre coupées en deux ou en quatre selon la grosseur.
Salez, poivrez.
Remettez le lapin dans la cocotte avec le thym et la feuille de laurier.
Ajoutez le bouillon.
Fermez la cocotte et comptez 13 minutes de cuisson à partir du moment où la vapeur s’échappe.
Ouvrez et humez ces parfums qui se mélangent ! Les pommes de terre et les carottes sont fondantes, la viande n'est pas sèche !
Servez... et régalez-vous !
La cuisine de Gilbert

Confiture au bon lait biologique

Confiture au bon lait biologique
Publié le 30/10/2013 à 12:14 dans 20 000 recettes - Ajouter un commentaire
Confiture au bon lait biologique
Ingrédients : 50 cl de lait bio 250 gr de sucre roux de canne 2 sachets de sucre vanillé (Vanille Bourbon de la Réunion)
Dans une casserole à confiture ou une casserole à fond épais versez le lait, ajoutez les sucres et mélangez bien.
Comme je n'aime pas la vanille, j'ai choisi le sucre vanillé plutôt que les gousses de vanille... le sucre parfume bien tout en restant plus discret.
Amenez à ébullition puis cuire à petits frémissements pendant 1h30 environ, en mélangeant toutes les dix minutes...
Au fur et à mesure, le lait prend une jolie couleur ambrée et s'épaissit.
Lorsqu'il a pris la consistance du miel liquide et qu'il nappe bien la cuillère, la confiture est prête.
Versez-la alors dans un pot à confiture, fermez-le et retournez-le, couvercle en bas jusqu'à complet refroidissement.
Pour des petits matins heureux, avec Gilbert

Haricots blancs à la courge

Haricots blancs à la courge
Publié le 30/10/2013 à 11:54 dans 20 000 recettes - Ajouter un commentaire

Haricots blancs à la courge
Pour 250 gr de haricots secs : 900 ml d'eau
1 pincée de sarriette 1 feuille de laurier
La veille au soir, je fais tremper les haricots dans un grand bol rempli d'eau que je réserve dans le réfrigérateur.
Douze heures plus tard, je jette l'eau de trempage, je rince bien les haricots, je les verse dans une casserole et je les couvre avec trois fois leur volume sec en eau (250 gr de haricots secs représentent un volume de 300 ml ; on compte donc 900 ml d'eau).
La cuisson dure environ une heure.
J'ajoute la sarriette et le laurier (qui améliorent la digestibilité des haricots).
Pour une cuisson plus rapide, vous pouvez ajouter deux cuillères à soupe d'algues bretonnes en paillettes (Nori ou Salade du Pêcheur) vendues dans les magasins bio.
Attention, ne salez pas les haricots avant la cuisson car cela les durcit.
Vous pouvez aussi opter pour la cuisson à la cocotte minute, bien plus rapide : en effet, de cette façon, 30 à 35 minutes suffisent à partir du moment où la vapeur s'échappe.
Il ne reste plus qu'à égoutter les haricots et à les accommoder à votre goût !
Vous pouvez en faire par exemple une bonne purée...
... ou bien, une salade composée de salade verte, de haricots blancs cuits, bien égouttés et refroidis, de graines de courge et de tournesol grillées à sec dans une poêle pendant cinq minutes, de ciboulette et d'une vinaigrette faite d'huile d'olive, de sel, de poivre et d'échalote.
Si vous en avez trop, vous pouvez en congeler des portions et les laisser simplement décongeler lorsque vous en avez besoin. Comptez 125 gr de haricots blancs cuits par personne.
Gilbert
 

mardi 29 octobre 2013

Mon amour, ma chérie, mon âme-sœur


Mon amour, ma chérie, mon âme-sœur

Quel bonheur de recevoir tes lettres.

"Dans mes rêves, je vois des spectacles merveilleux qui ravissent mon âme comme si une myriade d'étoiles chantaient à l'unisson leurs extases de lumière.
Dans mes songes, j'entends la symphonie qui lie toute la création à l'instar des vaguelettes sur un océan sans fin.
Dans mes rêves, je sens la mélodie des odeurs ensorcelantes qui emportent mes sens dans une folle sarabande interminable.
A la lisière du réveil, je me hâte d'amasser dans mon cœur toutes ces joies évanescentes pour me donner la force d'affronter une bien fade réalité...du moins jusqu'à ce que mes yeux s'entrouvrent et que je te regarde, toi, l’infinie beauté
Comment décrire cet inexprimable sentiment d'émerveillement si intense que mon âme se consume et renaît à chaque battement de mon cœur ?
Quelle est cette douleur aussi puissante et aussi profonde que les abîmes célestes mais pourtant si douce que je chérirais sa présence en mon sein pour l'éternité, en ta compagnie ! 
Nuls mots ne peuvent approcher cet émoi qui m'étreint quand je me noie dans l'océan de tes yeux bleu aussi flamboyants qu'une mer d'émeraudes.
Il ne me reste rien de mes peurs ou de mes incertitudes ou encore de ces rêves illusoires car tu es là, toi l'essence même de ma vie, toi la seule et unique amour de mon existence." Je t'aime...

Gilbert, qui ne peut t’oublier !

 


llllllllllll
Amour-miséricorde-Patience-humilité-
a-m-p-h = église Vivante de Jésus-Christ
A la recherche de Dieu
"Si Dieu n'existait pas, il faudrait l'inventer... et comme c'est justement le cas, l'homme s'en est chargé !". Quiconque lance une telle boutade est presque certain de faire son petit effet : on jugera son discernement éclairé et affranchi de toute naïveté, son humour subtil et son raisonnement libre.

Mais sérieusement, de la réponse que l'on donne à un tel questionnement dépend bien souvent la décision des uns de se libérer du scepticisme ambiant en s'ouvrant à la foi, et celle des autres de se retrancher derrière un athéisme intraitable.

Comment savoir ? Une piste intéressante consiste à voir si Dieu (ou les dieux) des différentes religions ressemble(nt) vraiment ou non à l'homme. On pourra alors espérer distinguer les constructions purement humaines et culturelles, d'une foi véritablement transcendante parce qu'universelle.
A la recherche de Dieu (ou du non-Dieu)...

La thèse de l'origine strictement humaine du concept divin s'est principalement diffusée au XIX
ème siècle. Parmi ses défenseurs figure l'anthropologue Edward B.Tylor, lequel s'est rendu célèbre par sa vision essentiellement évolutive des sociétés, y compris à propos de leurs systèmes religieux (1). Selon lui, la religion en général, loin d'avoir des causes surnaturelles, aurait eu des origines évolutives naturelles, l'homme s'étant, à chaque degré historique de la progression des civilisations, forgé des croyances calquées sur la structure sociale de l'époque, et visant à légitimer celle-ci. À commencer par le cerveau de quelque sauvage des temps anciens, lequel, ne disposant pas des lumières scientifiques pour expliquer les phénomènes physiques, aurait imaginé l'animisme, consistant à croire qu'une divinité se cache derrière chaque élément naturel. Après quoi l'homme, s'étant choisi des chefs et des rois, aurait transposé cette structure hiérarchique dans l'univers religieux, d'où par exemple le Panthéon des dieux gréco-romains, avec Zeus-Jupiter à leur tête. Et lorsque la monarchie est devenue absolue, l'humanité n'aurait plus toléré qu'un Dieu unique omnipotent. La noblesse aurait, avec la complicité du clergé, invoqué l'existence d'un ordre semblable dans les Cieux, régentés par un Dieu omnipotent. D'où le nécessaire reflet de cette prétendue réalité spirituelle sur le monde terrestre et sur son système hiérarchique. Et voilà comment l'autocratisme de Louis XIV aurait été baptisé "de droit divin".

Edward Tylor voulait ainsi prouver que le principe monothéiste ne pouvait exister que dans les civilisations les plus évoluées, et non pas parmi les peuples primitifs. Pour cela, il envoya aux quatre coins du monde des phalanges de jeunes anthropologues, de manière à illustrer ses thèses. Ceux-ci rapportèrent que les peuplades tribales ne se préoccuperaient que des formes religieuses les plus simplistes (les mânes des ancêtres, la sorcellerie et autre chamanisme, les tabous et l'animisme le plus basique) mais relevèrent également un phénomène assez inattendu, pour ne pas dire troublant.

Ils découvrirent qu'à côté de ces formes religieuses
90% des croyances tribales étaient fortement imprégnées de croyances en un Dieu unique, créateur de la terre et du ciel, invariablement bon, et impossible à représenter par une quelconque idole (2). Bref, un constat aux antipodes de celui espéré par Tylor, Huxley, Spencer et consorts. Ce fut d'ailleurs pour ne pas embarrasser ces derniers que leurs disciples très disciplinés minimisèrent ces résultats plutôt gênants, sinon les supprimèrent carrément... Cet édifiant exemple de rigueur intellectuelle et de bonne foi scientifique fut rapporté par le docteur Wilhelm Schmidt en 1934 (3). Schmidt relate comment tous les anthropologues préférèrent aveugler le public plutôt que de troubler leurs grands prêtres. Tous, sauf un : Andrew Lang fut le seul à dénoncer publiquement la suppression de ces pièces à conviction.

Etant donné que la croyance en un Dieu unique, créateur et bon, constitue un point commun à quasiment tous les peuples non atteints par les grandes religions, il va de soi qu'on ne peut l'attribuer à l'imagination spécifique de telle ou telle ethnie. D'où provient alors cette présupposition monothéiste universelle, et quelle signification lui attribuer ?

"Nous n'en savons rien", répondent aujourd'hui les scientifiques les plus honnêtes. Pourtant, l'hypothèse la plus vraisemblable n'est-elle pas celle-ci : c'est qu'il y a en l'homme une prescience ineffaçable de la réalité d'un Être Suprême, auteur de toutes choses. Cette conscience de l'existence de Dieu ne pourrait provenir, à en juger par sa permanence dans les peuplades les plus proches de l'âge de pierre, que de temps aussi anciens que la fondation même de l'humanité...

On remarquera en outre que le fait de ne pouvoir représenter le Créateur, tel qu'il ressort dans l'étrange unanimité des traditions tribales évoquées plus haut, rejoint tout à fait la conception du Dieu unique de la Bible... Dès 1500 avant J.C., l'Ancien Testament exclut clairement la possibilité d'attribuer à Celui qui nous transcende un aspect concret, non seulement en commandant aux Israélites de ne faire aucune représentation de la divinité (c'est l'un des dix commandements), mais aussi en n'indiquant la présence de l'Eternel que sous des apparences variables et relativement abstraites (feu dans un buisson pour Moïse ; murmure doux et léger pour Elie...).

Posons-nous maintenant la question des caractéristiques des croyances et des caractéristiques de Dieu, pour voir s'il y a adéquation...
A suivre en dessous de ce texte
Caractéristiques des croyances et caractéristiques de Dieu
Si Dieu est Dieu, cela signifie qu'il n'est pas soumis aux limitations auxquelles sont assujettis les êtres dotés d'un corps physique, contrairement à ce que prétendent certaines sectes dérivées du christianisme, par exemple celle des Mormons, pour qui Dieu aurait "un corps en chair et en os aussi tangible que celui des hommes"(4). On peut difficilement aller plus loin dans l'anthropomorphisme divin...

L'
absence de limite dans le temps paraît être la première des caractéristiques que devrait avoir une divinité digne de ce nom.

Certaines religions orientales ont tenté de faire croire à l'éternité de la matière. La Bible s'inscrit en faux contre de telles conceptions, confirmant avant même qu'elles n'existent les théories des astronomes à propos d'un début de l'univers et concernant la mort inéluctable des étoiles. Au sujet de Dieu, la Bible est claire : "Avant que les montagnes soient nées et que tu aies donné un commencement à la terre et au monde, d'éternité en éternité tu es Dieu", (Psaume 90, v.2). À Moïse qui lui demandait Son Nom, Dieu a répondu : "Je suis", tout simplement, c'est-à-dire "J'existe, d'âge en âge, et avant même que tout autre être n'ait été appelé à l'existence". L'éternité fait partie intégrante de l'identité du Divin. On sent qu'il y a là quelque chose qui défie toute imagination humaine, imagination visible dans les mythes hindouistes ou amérindiens où l'on voit nombre de divinités naître à l'instar des humains.

L'intemporalité n'est pas le seul attribut divin qui vaille d'être examiné pour éclairer la problématique qui nous occupe. Il y a aussi
l'omniprésence.

On trouve une variante de cette idée dans diverses religions du monde, mais, selon certaines, l'univers contiendrait la divinité, la deuxième se résumant donc au premier. On appelle cette conception le
panthéisme. Dieu serait en toute chose, mais pas plus. Et de là à affirmer que "toute chose est Dieu", il n'y a qu'un pas que n'ont pas hésité à franchir certains courants religieux, tels la secte de la scientologie, ou bien encore l'hindouisme. Les 330 millions de divinités hindoues en sont un exemple frappant. Mais confondre la création avec le Créateur, c'est ouvrir la porte à toutes les idolâtries et si l'on n'admet pas l'existence d'un Dieu extérieur au monde et supérieur à lui, c'est finalement comme s'il n'y avait point de Dieu. Voilà pourquoi le philosophe allemand Schopenhauer disait que le panthéisme n'était en fait qu'un athéisme courtois...

La Bible dit que Dieu est omniprésent, agissant au sein de l'univers, mais elle n'en proclame pas moins qu'il est tout aussi
transcendant, autrement dit indépendant du monde visible : "Les cieux, et les cieux des cieux ne peuvent contenir le Seigneur" (1er livre des Rois, chap.8, v.27). Une telle conception dépasse l'homme et sa capacité d'imagination : n'est-ce pas un élément en faveur d'une révélation d'en haut plutôt que d'une invention ?

Hélas, bien souvent, lorsque l'entendement humain se sent débordé, il cherche à compacter ce qui lui parait trop grand de manière à espérer le contenir, même si le prix à payer est la dénaturation complète ou partielle de l'objet de ses réflexions. Ce faisant, il incinère l'Être Suprême de façon à pouvoir au moins en conserver quelques cendres dans le petit pot de sa conscience. C'est mort, mais du moment que cela paraît philosophiquement séduisant, c'est bon à prendre... Ainsi donc, l'omniprésence de Dieu s'est trouvée réduite au panthéisme et sa transcendance au
déisme.

Le déisme prétend en effet que la création n'aurait plus aucun lien avec son Créateur, lequel, après avoir donné la chiquenaude initiale au monde, l'aurait laissé aller sans plus s'occuper de lui, un peu comme un horloger remonte son horloge en la laissant ensuite fonctionner sans la moindre intervention de sa part.

L'horloge et l'horloger... Les connaisseurs auront certainement reconnu l'expression de Voltaire, grand prêtre du déisme. Mais le déisme, sous couvert de reconnaître Dieu, n'est en réalité qu'une autre façon de nier son existence. En effet, si l'on pense que Dieu est totalement absent du monde actuel, on n'est en pratique pas plus avancé qu'un athée qui, n'espérant aucune intervention surnaturelle, en est réduit à chercher des substituts à droite ou à gauche.

On peut penser d'abord aux substituts africains ou asiatiques où le déisme dégénère généralement en
polythéisme teinté de spiritisme : on invoque les ancêtres et autres esprits, souvent parce que les légendes traditionnelles ont véhiculé l'image d'un Dieu inaccessible, mécontent des hommes, retiré en ses appartements célestes.

En Occident, le déisme des Lumières a imposé au citoyen la raison humaine comme substitut et guide suprême en matière de conviction : c'est le
rationalisme. Ce qui nous a même valu en France d'avoir droit à l'érection d'une statue de la déesse raison lors de la révolution de 1789 ! Talleyrand déplorait cette idéologie, et s'adressait ainsi au Directoire : "Votre culte de la Raison ne fait pas de progrès parmi le peuple, me dites-vous, et cela vous chagrine ? Je vais vous indiquer le moyen de réussir : Faites des miracles, ressuscitez les morts, guérissez les malades, chassez les démons ; puis soyez enseveli, ressuscitez le troisième jour, et continuez à faire des miracles. Vous convaincrez mieux les hommes de la vérité de votre religion...".

Par la bouche de ses prophètes, Dieu déplore aussi dans la Bible ces milliers de cas à travers l'histoire où l'homme, tenaillé par un féroce appétit d'indépendance, a finalement préféré s'inventer de médiocres substituts. Elle regrette que le refus humain de se reconnaître créé par le Tout-Puissant dégénère si souvent en une création factice de dieux (aujourd'hui ce sont nos passions, des stars, notre confort...), ou en une divinisation non-dite de l'homme. La religiosité et les superstitions ne sont qu'une inversion et une falsification de la Foi.
La vraie question : spiritualité nourrissante ou non ?
Posons-nous la question : nos croyances réussissent-elles à étancher notre soif spirituelle ? Oh, certes, lorsqu'on est en société, on joue le jeu. On s'exprime ainsi : "Le mal et la souffrance dans le monde sont la preuve que Dieu n'existe pas ou s'il existe, qu'il ne s'intéresse pas à nous".

Seulement voilà, dans le secret de nos vies privées, vers qui nous tournons-nous ? Pourquoi les citoyens "raisonnables" que nous sommes se retrouvent-ils dans le cabinet des astrologues, dans des cercles de partage bouddhistes ou ésotériques ? L'homme moderne ressemble décidément beaucoup à l'homme antique...

Tout simplement du fait d'une constante inaliénable chez lui : sa dimension spirituelle. Chateaubriand l'avait bien vu : "Ce qu'il y aura d'étonnant, [pour les philosophes], c'est qu'au milieu des maux qu'ils auront causés, ils n'auront même pas la satisfaction de voir le peuple plus incrédule : [car celui-ci], en affectant de mépriser la puissance divine, ira interroger la bohémienne, ou chercher ses destinées dans les bigarrures d'une carte. Il faut du merveilleux, un avenir, des espérances à l'homme, parce qu'il se sent fait pour l'immortalité. Les conjurations, la nécromancie, ne sont chez le peuple que l'instinct [de la spiritualité], et une des preuves les plus frappantes de la nécessité d'un culte. On est bien prêt de tout croire quand on ne croit rien ; on a des devins quand on n'a plus de prophètes, des sortilèges quand on renonce aux cérémonies religieuses, et l'on ouvre les antres des sorciers quand on ferme les temples du Seigneur !" (5)

Pour finir, contrairement au déisme, la Bible atteste que Dieu, créateur du monde, continue à s'occuper de lui : "si Dieu ne pensait qu'à lui-même, s'il ramenait à lui Son Esprit et Son souffle, toute chair périrait en même temps" (livre de Job, chap.34, v.14-15).

Mieux, même : Elle révèle qu'il est venu jusqu'à l'homme sous la forme du Christ. Dieu nous aime et cela l'a poussé à venir dans notre monde de misère et de méchanceté. Il a vécu comme un homme parmi les hommes, connaissant la pauvreté et la souffrance, la faim et la soif, la trahison et l'injustice, la torture et l'angoisse, le désespoir et la mort enfin. Dieu a passé par le pire chemin où l'on puisse passer.

Et non seulement il a partagé la souffrance humaine, mais encore et surtout il a pris sur lui tous les préjudices commis par chacun de nous au cours de notre vie terrestre, s'attaquant ainsi au problème du mal qui est à l'origine de la souffrance. Enfin, par sa résurrection, il donne une espérance réelle à tous ceux qui l'acceptent dans leurs cœurs. Dieu a beau être partout, dans l'univers comme hors de lui, il ne demeure pas partout : seulement chez les hommes et les femmes qui désirent avoir une relation personnelle avec lui et acceptent son intervention providentielle dans leur vie. "Dieu habite là où on le laisse entrer", disait fort justement le philosophe Martin Buber.


Ma lettre d'amour pour toi, mon Prince

Ma lettre d'amour pour toi, mon Prince
J'ose vous écrire afin de vous avouer les sentiments qui m'animent depuis notre fortuite rencontre, un beau jour de printemps, souvenez-vous, les papillons virevoltaient, le rossignol sifflotait. Devrais-je persévérer dans l'écriture de cette lettre? Aurez-vous seulement l'obligeance de me lire?
Vos yeux couleur de brume ont fait chavirer mon cœur à tout jamais, vos lèvres écarlates et pleines d’attraits n'ont fait qu'effleurer ma main mais depuis, il n'y a pas une nuit où je ne rêve qu'elles effleurent mon visage et mon corps jusque dans ses endroits les plus secrets. Souvenez-vous cher amour de toutes les rencontres que nous avons eu autrefois ensembles, lors de nos brefs séjour au chalet, dans le jura suisse, que de moments merveilleux n’avons-nous pas passés devant notre cheminée où crépitait quelques bûches de bois, dehors il neigeait…
Votre doux souvenir me trouble, m'exalte, me chavire! Oh! Gilbert, que ne donnerais-je pour une seule et nouvelle nuit dans vos bras. Sentir vos mains brûlantes caresser ma peau satinée, votre visage tout près du mien murmurant mille tendresses! Que ne donnerais-je pour boire à votre source le nectar précieux qui ensemence les jardins secrets de vos amours.
Cher Prince! Il me plait de vous appeler ainsi, Je vous quitte avec regret une fois de plus. Je ne devrais pas vous expédier cette missive mais il m'est impossible de ne point partager avec vous le feu qui me consume et qui me brûle de part en part! Sans même le savoir, vous avez envahi mon univers le plus secret, vous avez troublé la quiétude de mon âme à tout jamais!
Sandra, votre aimée
 

L'assurance du salut: Est-ce possible de l'avoir?

L'assurance du salut: Est-ce possible de l'avoir?
On voudrait nous faire croire que l'assurance du salut dépend de notre obéissance aux commandements ou encore aux principes d'une église quelconque. En d'autres mots, nous serions sauvé par nous-même selon notre propre volonté, nos désirs ou choix personnels, contribuant ainsi par nos propres efforts avec Dieu dans notre salut et notre sanctification. Le salut serait donc conditionnel à nos mérites et « ne serait plus une grâce qui est donnée gratuitement » (Éphésiens 2:8-9). Il deviendrait ainsi un salut par les œuvres, car il est incontestable que l'obéissance est une action et toute action est une œuvre. Or il est impossible à une personne d'obéir parfaitement à la Parole de Dieu, même que les commandements de la loi nous ont été donné justement pour nous indiquer cela. Si nous ne pouvons obéir parfaitement aux commandements de Dieu, comment pourrions-nous espérer être sauvé par notre obéissance. Nous vivrions constamment dans le doute et dans les hauts et les bas de nos émotions, sauvé une journée, perdu l'autre, re-sauvé de nouveau le jour d'après et perdu de nouveau le jour suivant. Les émotions sont instables et inconsistantes, de même notre obéissance est inconséquente, ses désirs sont capricieux, contradictoires, absurdes et ineptes, elle est impuissante, incompétente et insuffisante pour contribuer quoique ce soit à notre salut et notre sanctification. Ceci ne signifie aucunement qu'un chrétien authentique ne désire pas obéir à la Parole de Dieu et plaire au Seigneur, c'est naturel pour lui d'agir ainsi. Mais notre obéissance provient de notre volonté et celle-ci est esclave de la chair et du péché. Nous ne sommes pas sauvé par notre obéissance mais par la foi seule en Christ. Il importe aussi de mentionner que ce n'est pas la foi qui nous sauve, mais l'objet de la foi à savoir le Seigneur Jésus-Christ lui-même.

La Bible nous parle de «l'obéissance de la foi», mais cette obéissance ne provient pas d'une capacité de la volonté humaine, elle est plutôt une attirance irrésistible d'humilité et de soumission à la souveraineté absolue de Christ pour le salut et la sanctification de notre âme.
Vrai que la foi doit être active, mais elle est active par l'Esprit de Dieu en nous qui en produit des fruits et ces fruits ne sont pas des fruits d'obéissance à quelques commandements ou des signes miraculeux comme le prétendent un grand nombre de réprouvés, mais des fruits de confiance en Christ pour toutes choses dans notre vie, car Christ a tout accompli à notre place afin que nous soyons délivré de la malédiction de la loi qui exigeait notre obéissance. Aucun chrétien n'est parfait en ce monde, nous subissons tous les tentations, les chutes et les ravages du péché à cause que nous vivons encore avec notre nature humaine corrompue, et cela sera ainsi jusqu'à notre mort. Néanmoins cela ne signifie pas qu'un chrétien puisse se donner de nouveau constamment à une vie de débauches et de péchés comme s'il en aurait jamais connu la délivrance, mais s'il pèche, et il pèchera inévitablement soit dans ses actions, ses paroles ou ses pensées, il sera rectifié par la puissance de Dieu et restauré en pleine communion avec lui au temps désigné, car Dieu est puissant pour le faire et il veille sur les siens, la sécurité du croyant n'est pas dans ses propres mains mais dans les mains de Dieu. Tous chrétiens réels détestent le péché et désirent ardemment s'en séparer, toutefois l et comme dans tout combat il y a des péché est attaché à sa nature humaine et il doit le combattre, chutes et des victoires. Il y a une grande différence entre pratiquer le péché et commettre le péché, un païen pratique le péché constamment et régulièrement d'une façon normale car cela est sa nature d'agir ainsi, un chrétien peut commettre le péché mais provisoirement et il s'en repentira à cause de sa nouvelle nature d'enfant de Dieu qui agit en lui, car pour lui le péché n'est plus une façon normale d'agir. Nous sommes tous des pécheurs et chacun de nous est dans un combat avec sa nature humaine corrompue et la nouvelle nature de Christ en nous. Nous sommes sauvé et sanctifié par la grâce merveilleuse de notre Dieu et Sauveur, mais nous serons délivré complètement de ces conflits seulement lorsque nous quitterons ce monde et pas une seconde avant. Le Seigneur ne permettra jamais que nous soyons de nouveau sous l'esclavage du péché, et si nous tombons cela ne sera que pour un temps afin que nous soyons éprouvé et restauré, et que notre foi soit fortifiée davantage pour la gloire de son nom. Ceux qui disent autrement, tout comme les pharisiens modernes évangéliques et apparentés, n'ont jamais connu la grâce de Dieu dans leur vie, ils sont des imposteurs qui prétendent être parfaits, se justifiant sur le dos de ceux qu'ils condamnent afin de se valoriser. Un frère avait déjà déclaré: «Dieu est partout sauf dans les églises» et il avait parfaitement raison, il est préférable d'être dans un bordel que d'être dans une telle pseudo église de prétentieux, car une pute ne prétend pas être ce qu'elle n'est pas. Celui ou celle qui prêche le faux évangile de l'obéissance a renier Christ, souille le sang de l'Alliance versé sur la croix, et a péché contre le Saint-Esprit. L'évangile satanique des évangéliques diaboliques fait des ravages considérables, toutefois le vrai Évangile de l'assurance de la grâce dans le salut ne peut être entravé, il produit les effets désirés selon le plan de Dieu dans le cœur de ses élus.

Ne vous laissez pas séduire par les radotages subtils et insensés des évangéliques et apparentés, car avoir l'assurance du salut est possible. Voyez ce qui est écrit dans
1 Jean 5:11-13: «Et voici ce témoignage, c'est que Dieu nous a donné la vie éternelle, et que cette vie est dans son Fils. Celui qui a le Fils a la vie; celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la vie. Je vous ai écrit ces choses, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu.» Dieu veut que nous sachions que nous avons la vie éternelle. Ces versets montrent clairement que ceux qui ont cru en Jésus-Christ et l'ont reçu dans leur vie comme leur Sauveur et Seigneur, ont la vie éternelle. La vie éternelle est simplement cela — éternelle. Romains 8:38-39 nous dit: «Car j'ai l'assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu manifesté en Jésus Christ notre Seigneur.»

Pourquoi donc douter d'une telle vérité glorieuse et inébranlable? Beaucoup de chrétiens se posent des questions au sujet de l'assurance du salut. Peut-être passent-ils par une période d'instabilité émotionnelle. Ou bien ils ont permis au doute de s'infiltrer et ils se laissent conduire par leurs émotions. Il est possible aussi qu'ils passent par une période de sécheresse spirituelle et qu'ils n'expérimentent pas la joie dans leur marche spirituelle. Il y a aussi le facteur qu'ils peuvent avoir été séduit par des faux docteurs et des faux prophètes qui leurs enseignent qu'ils peuvent contribuer à leur salut et leur sanctification de leurs propres efforts et ainsi perdre la grâce du salut s'ils n'obéissent pas. Vivre dans le péché peut aussi être la raison de cet état. Satan peut essayer de les tromper en leur faisant croire qu'ils ne sont pas à la hauteur pour recevoir le pardon de Dieu et la vie éternelle. Soyez assuré que de nombreuses personnes luttent avec l'une ou l'autre de ces difficultés de temps en temps. Tenez compte de ces suggestions qui peuvent vous être utiles:
  1. Demandez au Seigneur de vous révéler tout péché non confessé. Puis confessez-lui en reconnaissant qu'il a déjà payé pour tous vos péchés avant même que vous soyez au monde et que vous en êtes libéré, et continuez en vous repentant, c'est-à-dire en marchant dans une reconsidération constante de votre état d'être. Signalons que la repentance n'est pas une faculté naturelle de l'homme, elle est elle-même un don de Dieu (2 Timothée 2:25) issue d'une tristesse qu'il nous donne (2 Corinthiens 7:10) sur notre condition de pécheur. Tout comme la foi, elle n'est aucunement une condition au salut, elle est simplement un moyen que Dieu utilise pour activer en nous une reconsidération de notre état actuel par rapport à nos péchés face au sacrifice de Christ sur la croix, et engendre par la puissance de Dieu, et non par la nôtre, une restauration factuelle dans la joie du salut.
  2. Lisez la Bible régulièrement et tous les jours si vous le pouvez. Comme notre corps notre âme a besoin de nourriture et la Parole de Dieu est la meilleure nourriture que nous puissions avoir pour nous fortifier spirituellement. (Deutéronome 8:3; Matthieu 4:4; Luc 4:4; Jean 6:58) Toutefois utilisez une version fidèle comme la Bible Martin, la Bible Ostervald, ou la Bible de l'Épée 2009, et donnez-vous la peine de la rechercher et de l'étudier à fond. Dans les épreuves nous vous recommandons de lire les Psaumes car ils sont un baume sur les cœurs blessés.
  3. Priez régulièrement soit dans votre cœur ou à voix haute, mais priez avec intelligence et non avec du marmottage insensé comme ceux qui prient en langues. Parlez à Dieu et demandez-lui de vous aider et de vous diriger, et il le fera.
  4. Faites confiance au Seigneur dans les plus petites choses dans votre vie comme dans les plus grandes, car il est digne de toute confiance et il est fidèle en toutes choses. Souvenez-vous qu'il vous aime profondément et que son amour demeure avec vous même dans les ténèbres les plus profondes.
  5. Refusez le doute, dites-vous que ce que Dieu a promit du salut de votre âme il l'a déjà accomplit et qu'il en assume la pleine responsabilité pour vous garder dans ses voies jusqu'à ce que vous parveniez dans la gloire de son Royaume éternel. Penseriez-vous que le Dieu Tout-Puissant, Créateur du ciel et de la terre est un menteur et qu'il ne peut vous garder, ou qu'il aurait besoin de vos efforts pour l'aider, ou encore que votre volonté puisse lui résister comme l'enseignent les réprouvés?
  6. Approchez vous de Dieu avec un esprit de louange et de reconnaissance. Ne laissez pas vos émotions vous dérober votre joie. S'il vous arrive d'être dans le découragement, chantez un cantique et votre joie reviendra avec la paix de l'assurance qu'il est présent et vous serez soulagé.
  7. Éloignez-vous de ceux qui enseignent des fausses doctrines, de ceux qui disent que vous pouvez perdre votre salut si vous ne persévérez pas dans la foi. Séparez-vous de toutes églises ou groupes qui insistent sur votre obéissance ou vos efforts afin que vous soyez sanctifié. Ils adorent un dieu faible faite à leur image, un dieu impuissant devant la volonté de l'homme qui se veut souveraine, un dieu qui ne peut les garder dans l'assurance de sa grâce. Mieux que vous soyez seul que d'être assemblé avec de telles vipères qui méprisent la grâce de Dieu en déformant la vérité qu'ils manipulent pour vous séduire. Mettez votre confiance uniquement en Christ et soyez sans inquiétude, car il est vivant et fidèle pour préserver les siens jusqu'à la fin.

    Il nous faut comprendre ce que la Bible nous enseigne sur l'assurance du salut. Le Seigneur Jésus nous dit personnellement qu'il nous donne la vie éternelle et que personne ne peut nous l'ôter. «
    Mes brebis entendent ma voix; je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle; et elles ne périront jamais, et personne ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père. Moi et le Père nous sommes un.» (Jean 10:27-30). Certains insensés interprètent ces passages comme s'il serait possible à un croyant de quitter lui-même de son propre choix la main du Seigneur. Non seulement cela est impossible car aucun vrai chrétien ne désirerait une telle chose, mais aussi chaque vrai chrétien fait parti de la main de Christ du fait qu'il est un membre de son Corps et Christ n'est pas manchot. Le salut est un don immérité de la grâce de Dieu. Éphésiens 2:8 nous dit: «Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu.» Ayons aussi de l'assurance en sachant que «Quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé.» (Romains 10:13). Avoir cette connaissance nous donne de l'espoir. Nous pouvons avoir la certitude que Christ proclamera à tout jamais que nous lui appartenons. Voici sa promesse et le Seigneur n'est pas menteur comme les Évangéliques le sont: «Quiconque donc me confessera devant les hommes, je le confesserai aussi devant mon Père qui est aux cieux.» (Matthieu 10:32). La Bible ajoute: «Le Seigneur est fidèle, qui vous affermira et vous préservera du malin.» (2 Thessaloniciens 3:3); «Or, à celui qui peut vous préserver de toute chute, et vous faire comparaître sans tache et dans la joie en sa glorieuse présence. À Dieu, seul sage, notre Sauveur, soient gloire et magnificence, force et puissance, et maintenant et dans tous les siècles! Amen.» (Jude 1:24-25); «Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d'un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants, qui seront restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur» (1 Thessaloniciens 4:16-17). Considérant ces passages, il devient évident que les Évangéliques, surtout ceux qui enseignent la possibilité de perdre son salut, sont des menteurs et des hypocrites qui tordent le sens de l'Écriture à leur propre perte et séduisent les gens avec un faux évangile. Ils renient la puissance de Christ de préserver les siens dans la grâce du salut jusqu'à la fin, et de ce fait ils rejettent les mérites de son sacrifice parfait sur la croix et souillent le sang de la Nouvelle Alliance.>