samedi 28 décembre 2013

Hollande n’est pas mon président


Hollande n’est pas mon président !

Riposte Laïque : Vous avez été les premiers, dès le lendemain de l’élection du nouveau président, à lancer une campagne « Hollande n’est pas mon président ». Dix-huit mois après, il est au plus bas dans les sondages, (Il a 20 % de bonnes intentions de vote en sa faveur), et une grande marche demandant sa démission se met en place, pour le 26 janvier 2014. Cela vous satisfait-il, et participerez-vous cette manifestation ?

Fabrice Robert : En effet, dès le lendemain de l’élection du président socialiste, nous avons lancé la campagne « Hollande n’est pas mon président ». L’objectif était assez clair : nous voulions rappeler qu’élu par seulement 33% des Français en âge de voter, François Hollande n’avait aucunement la légitimité suffisante pour mener des réformes aussi profondes que l’octroi du droit de vote aux étrangers ou encore l’ouverture du mariage et de l’adoption aux couples de même sexe.

Au-delà de l’adoption de la loi Taubira, il faut bien avoir conscience que les rassemblements qui se sont déroulés pendant plusieurs mois en France ont permis de politiser un public qui n’était plus habitué à défiler dans la rue. Face au déni de démocratie, face à la répression, nombreux sont ceux qui sont passés d’un combat limité contre le mariage gay à un combat plus global contre la présidence Hollande. Les arrestations, les gardes à vue et le gazage systématique des manifestants n’ont fait que renforcer la contestation. Les slogans tels que « Hollande démission ! » ou « Hollande dégage ! » largement repris aujourd’hui par des manifestants ne sont pas sans rappeler notre campagne « Hollande n’est pas mon président ».

Aujourd’hui, le mouvement identitaire tient à rester aux avant-postes du combat contre François Hollande. Nous suivons donc de très près les initiatives qui se mettent en place dont celle prévue le 26 janvier prochain.

Fabrice Robert

 

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