Ils ont pansés la plaie… de mon peuple légèrement,
disant: Paix, paix! Et il n'y avait pas de paix.
Jérémie 6. 14
L'Éternel… c'est lui qui guérit ceux qui ont le cœur
brisé, et qui bande leurs plaies.
Psaume 147.
2, 3
Pansement de fortune
C'est
la fin de la journée, le tranchant d'un outil me blesse profondément. Je suis
pressé; un bandage rapide devrait suffire à protéger la plaie… Mais bientôt
l'infection est là et se propage sous ce pansement de fortune.
Il en
est souvent ainsi dans le domaine spirituel. La plaie suggère le péché qui nous
atteint tous. On peut la pensée légèrement en essayant de se discipliner et de
choisir de meilleures orientations. On peut aussi faire confiance à une
religion promettant une paix qui repose sur les différents credo de prétendus
chefs religieux. On peut encore s'efforcer d'oublier le problème, comme un
pansement cache une blessure.
Mais
le prophète Jérémie conclut: “Il n'y avait pas de paix”. Le remède est même
pire que le mal, il favorise la propagation de l'infection. On se persuade
peut-être que tout finira par s'arranger: “Voyons! je ne suis pas plus mauvais
qu'un autre; le bon Dieu finira bien par me sauver”. Cette attitude a le gros
inconvénient d'être en opposition avec ce que déclare la Parole de Dieu: celui
“qui désobéit au Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur
lui” (Jean 3. 36). Le seul moyen d'être guéri, sauvé, c'est de placer sa
confiance en Jésus Christ, divin médecin de l'âme. “Si nous confessons nos
péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier
de toute iniquité” (1 Jean 1. 9). “C'est lui qui pardonne toutes tes
iniquités, qui guérit toutes tes infirmités”(Psaume 103. 3).
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