Guerre envers les indiens
Ces guerres sont le résultat de l'arrivée sans cesse croissante de colons ou de vagues d'immigrants venant d'Europe, s'installant toujours plus loin vers l'Ouest sur les terres amérindiennes. Cette politique de colonisation est le fruit en particulier de l'idéologie prônée par le "Manifeste de la Destinée", qui encourage l'expansion anglo-saxonne jusqu'aux côtes de l'Océan Pacifique, et de l'Indian Removal Act de 1830.
Les démographes actuels estiment qu'à l'arrivée de Christophe Colomb, les populations amérindiennes d'Amérique du Nord se chiffrent aux alentours de sept ou huit millions d'individus. Au début du 20ème siècle, les Amérindiens ne sont plus que 250 000. Mais plus que les guerres, la première cause de mortalité dans ces populations (85%-90% du total) restaient les maladies infectieuses et les épidémies (petite vérole) provenant du Vieux Continent. Aujourd'hui, en comptant la population métissée, les Amérindiens sont un peu plus de quatre millions de personnes, et représentent 1.37% de la population des Etats-Unis.
Entre 1775 et 1918, date des derniers affrontements et tueries, un total de 65 guerres ou conflits se sont succédés entre les Amérindiens et les Blancs d'Amérique du Nord. Le 2 juin 1923, le président Calvin Coolidge ratifie l'Indian Citizen Act. Les Amérindiens vivants aux Etats-Unis deviennent officiellement citoyens américains
Les démographes actuels estiment qu'à l'arrivée de Christophe Colomb, les populations amérindiennes d'Amérique du Nord se chiffrent aux alentours de sept ou huit millions d'individus. Au début du 20ème siècle, les Amérindiens ne sont plus que 250 000. Mais plus que les guerres, la première cause de mortalité dans ces populations (85%-90% du total) restaient les maladies infectieuses et les épidémies (petite vérole) provenant du Vieux Continent. Aujourd'hui, en comptant la population métissée, les Amérindiens sont un peu plus de quatre millions de personnes, et représentent 1.37% de la population des Etats-Unis.
Entre 1775 et 1918, date des derniers affrontements et tueries, un total de 65 guerres ou conflits se sont succédés entre les Amérindiens et les Blancs d'Amérique du Nord. Le 2 juin 1923, le président Calvin Coolidge ratifie l'Indian Citizen Act. Les Amérindiens vivants aux Etats-Unis deviennent officiellement citoyens américains
Guerres indiennes à l'est du Mississippi (1775-1843).
1° Guerre d'indépendance (1775-1783).
Au cours de la Guerre d'indépendance, pour les "rebelles" américains, les combats revêtent deux aspects: le conflit contre le pouvoir colonialiste britannique sur le front est, et le conflit contre les tribus amérindiennes alliées des Anglais, sur le front de l'ouest. Avant 1775, le besoin de disposer de nouvelles terres cultivables, pour faire face à l'arrivée des nouveaux immigrés d'Europe, est justement l'une des causes du mécontentement populaire, en raison de la "Proclamation Royale de 1763"
Pour les Natifs américains, la Guerre d'indépendance est la plus intense et la plus destructrice des guerres indiennes. Plusieurs communautés indiennes, telle la Confédération iroquoise, ou "Six Nations", se retrouve en effet divisées en deux camps ennemis: les Oneidas et les Tuscaroras du côtés des Colons américains, les Mohawks, Onondagas, Cayugas et Seneca du côté britannique. Les Iroquois connaissent leur propre civil.
Les Cherokees éclatent également en deux factions rivales. L'une alliée des Colons américains. L'autre, les Chickamaugas dirigés par Dragging Canoe, soutient l'Empire britannique.
Les "non-combattants" blancs et indiens ont également beaucoup souffert lors de ce conflit, les villages et les bâtiments de stockage de nourriture ou d'approvisionnement étant fréquemment détruits ou mis à sac, lors des opérations militaires. Un des exemples les plus connus est l'"Expédition de Sullivan" de 1779, qui pille ainsi plus de 40 villages iroquois.
Lorsque les Britanniques signent le Traité de Paix de Paris en 1783, ils cèdent aux Américains les vastes territoires indiens qu'ils administraient jusqu'alors, sans le consentement des populations indigènes qui y vivent.
Ce fort est assiégé par les Shawnees en mai 1778, pendant la "Guerre de Lord Dunmore" avec la Milice de Virginie
1° Guerre d'indépendance (1775-1783).
Au cours de la Guerre d'indépendance, pour les "rebelles" américains, les combats revêtent deux aspects: le conflit contre le pouvoir colonialiste britannique sur le front est, et le conflit contre les tribus amérindiennes alliées des Anglais, sur le front de l'ouest. Avant 1775, le besoin de disposer de nouvelles terres cultivables, pour faire face à l'arrivée des nouveaux immigrés d'Europe, est justement l'une des causes du mécontentement populaire, en raison de la "Proclamation Royale de 1763"
Pour les Natifs américains, la Guerre d'indépendance est la plus intense et la plus destructrice des guerres indiennes. Plusieurs communautés indiennes, telle la Confédération iroquoise, ou "Six Nations", se retrouve en effet divisées en deux camps ennemis: les Oneidas et les Tuscaroras du côtés des Colons américains, les Mohawks, Onondagas, Cayugas et Seneca du côté britannique. Les Iroquois connaissent leur propre civil.
Les Cherokees éclatent également en deux factions rivales. L'une alliée des Colons américains. L'autre, les Chickamaugas dirigés par Dragging Canoe, soutient l'Empire britannique.
Les "non-combattants" blancs et indiens ont également beaucoup souffert lors de ce conflit, les villages et les bâtiments de stockage de nourriture ou d'approvisionnement étant fréquemment détruits ou mis à sac, lors des opérations militaires. Un des exemples les plus connus est l'"Expédition de Sullivan" de 1779, qui pille ainsi plus de 40 villages iroquois.
Lorsque les Britanniques signent le Traité de Paix de Paris en 1783, ils cèdent aux Américains les vastes territoires indiens qu'ils administraient jusqu'alors, sans le consentement des populations indigènes qui y vivent.
Ce fort est assiégé par les Shawnees en mai 1778, pendant la "Guerre de Lord Dunmore" avec la Milice de Virginie
Après la fin de la guerre d'indépendance, dans l'intention de s'étendre, le gouvernement fédéral américain engage des pourparlers avec les tribus indiennes qui étaient alliés à la Grande-Bretagne, pour acheter des terres cultivables
2° Guerre des Chickamaugas (1776-1794).
Les conflits frontaliers entre les Américains et les Cherokees Chickamaugas, qui avaient débuté pendant la guerre d'indépendance, se poursuivront jusqu'à la fin de 1794. D'abord dans des territoires au sud-est des Etats-Unis, dans ce qui est aujourd'hui le Tennessee, puis dans les Lower Towns, Valley Towns et Middle Towns, et finalement dans la région de Chattanooga.
Les Chickamaugas, dirigés par le chef de guerre Cherokee Dragging Canoe, sont soutenus par les Muskogees (Creeks), des Tories blancs venant du Canada, des renégats Chickasaws, et d'anciens esclaves noirs affranchis.
Les premières cibles des attaques des Cherokees Chickamaugas sont les colonies implantées le long des fleuves Watauga, Holston et Nolichucky, et la vallée de Carter, dans le nord-est du Tennessee. Puis à partir de 1780, le long du fleuve Cumberland (Fort Nashborough), et jusque dans le Kentucky, en Virginie, dans les deux Caroline et en Géorgie. Ces incursions (ou raids) sont menés généralement par des forces de 400 à 500 guerriers, qui n'excèdent presque jamais un millier de cavaliers.
Les raids des Chickamaugas de Dragging Canoe (puis de son successeur John Watts) sont souvent menés en coopération avec d'autres attaques indiennes, dans les Territoires du Nord-Ouest. La réponse des coloniaux consiste bien souvent en des représailles contre des villages Cherokees neutres qui se tiennent en dehors du conflit, villages qui sont détruits ou pillés, avec heureusement peu de pertes humaines de chaque côté. La "Guerre des Chickamaugas" se poursuivra ainsi jusqu'à la signature du Traité de Tellico Blockhouse, en novembre 1794.
Ci-dessous: site de Tellico Blockhouse (25 juin 2007), au confluent des fleuves Nine Mile Creek (à gauche) et Little Tennessee (à droite), où fut signé le Traité de Paix avec les Cherokees Chickamaugas.
Les conflits frontaliers entre les Américains et les Cherokees Chickamaugas, qui avaient débuté pendant la guerre d'indépendance, se poursuivront jusqu'à la fin de 1794. D'abord dans des territoires au sud-est des Etats-Unis, dans ce qui est aujourd'hui le Tennessee, puis dans les Lower Towns, Valley Towns et Middle Towns, et finalement dans la région de Chattanooga.
Les Chickamaugas, dirigés par le chef de guerre Cherokee Dragging Canoe, sont soutenus par les Muskogees (Creeks), des Tories blancs venant du Canada, des renégats Chickasaws, et d'anciens esclaves noirs affranchis.
Les premières cibles des attaques des Cherokees Chickamaugas sont les colonies implantées le long des fleuves Watauga, Holston et Nolichucky, et la vallée de Carter, dans le nord-est du Tennessee. Puis à partir de 1780, le long du fleuve Cumberland (Fort Nashborough), et jusque dans le Kentucky, en Virginie, dans les deux Caroline et en Géorgie. Ces incursions (ou raids) sont menés généralement par des forces de 400 à 500 guerriers, qui n'excèdent presque jamais un millier de cavaliers.
Les raids des Chickamaugas de Dragging Canoe (puis de son successeur John Watts) sont souvent menés en coopération avec d'autres attaques indiennes, dans les Territoires du Nord-Ouest. La réponse des coloniaux consiste bien souvent en des représailles contre des villages Cherokees neutres qui se tiennent en dehors du conflit, villages qui sont détruits ou pillés, avec heureusement peu de pertes humaines de chaque côté. La "Guerre des Chickamaugas" se poursuivra ainsi jusqu'à la signature du Traité de Tellico Blockhouse, en novembre 1794.
Ci-dessous: site de Tellico Blockhouse (25 juin 2007), au confluent des fleuves Nine Mile Creek (à gauche) et Little Tennessee (à droite), où fut signé le Traité de Paix avec les Cherokees Chickamaugas.
Les Américains espèrent que leur victoire marque la fin de la rebellion indienne, mais Tecumseh choisit de s'allier à la Grande-Bretagne lors de la Guerre de 1812-1815. Encouragés par lui, les Creeks entament à leur tour une campagne militaire (1813-1814) contre les Etats-Unis.
Tecumseh est tué lors de la "bataille de la Tamise" ou "Bataille de Moraviantown", le 5 octobre 1813, dans la province canadienne de l'Ontario, où 500 guerriers Creeks et Shawnees, alliés à 800 soldats britanniques commandés par le major-général Henry Procter, se mesurent à une force américaine composée de 2380 miliciens, 1000 volontaires civils, 120 fantassins réguliers et 260 auxiliaires indiens loyalistes. 33 rebelles indiens sont tués et 579 soldats britanniques capturés, lors de cet affrontement, pour le prix de 27 tués et 57 blessés du côté américain.
Ci-dessous: le chef indien Tecumseh, tué lors de la Bataille de Moraviantown (5 octobre 1813).
Tecumseh est tué lors de la "bataille de la Tamise" ou "Bataille de Moraviantown", le 5 octobre 1813, dans la province canadienne de l'Ontario, où 500 guerriers Creeks et Shawnees, alliés à 800 soldats britanniques commandés par le major-général Henry Procter, se mesurent à une force américaine composée de 2380 miliciens, 1000 volontaires civils, 120 fantassins réguliers et 260 auxiliaires indiens loyalistes. 33 rebelles indiens sont tués et 579 soldats britanniques capturés, lors de cet affrontement, pour le prix de 27 tués et 57 blessés du côté américain.
Ci-dessous: le chef indien Tecumseh, tué lors de la Bataille de Moraviantown (5 octobre 1813).
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