L’Europe en 1939
Neutres : Se sont affirmés neutres par la déclaration de Copenhague de juillet 1938 : la Norvège, la Suède, la Finlande, l'Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Danemark, la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas. Sont également neutres mais sans déclaration la Suisse, l'Irlande, l'Espagne et le Portugal.
Pacte d'Acier : Signé en mai 1939, il scelle, défini en novembre 1936 : l'Allemagne, qui a annexé l'Autriche et la Tchécoslovaquie, et l'Italie, qui a annexé l'Albanie. Le Japon, cosignataire en novembre 1936 du pacte anti-komintern avec l'Allemagne et l'Italie, a refusé de s'associer au Pacte d'Acier.
Les Alliés : Les États-Unis sont liés à la Grande-Bretagne par une "politique d'entente", mais demeurent isolationnistes. La France et la Grande-Bretagne ont renouvelé le pacte d'alliance de 1914, et ont offert des garanties à la Grèce, à la Pologne, à la Roumanie et à la Turquie. A ces accords se sont ajoutées deux alliances tripartites : France-Grande-Bretagne-Pologne, et France-Grande-Bretagne-Turquie
Pacte Germano-Soviétique : Pacte de non agression signé en août 1939 par l'Allemagne et l'Union des Républiques Socialistes Soviétiques.
Pays belligérants :
Pologne : les plans de défense de la Pologne prévoient la répartition de 3 millions d'hommes en 7 armées et groupe d'opérations. Elle n'arrivera qu'à en mobiliser 800 000. Sa marine est quasi inexistante, et son aviation, qui ne compte que 900 appareils, est hors d'âge. De plus son armée compte une importante cavalerie : 1/10ème des effectifs.
La France a gardé sa stratégie et ses plans de 1914. Entre le 1er et le 15 septembre 1939, ses effectifs mobilisés passent de 2,5 à 5 millions d'hommes
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