mercredi 13 novembre 2013

Le cas d’Adolph Hitler


Le cas d’Adolph Hitler

De 1921 à 1945, une quarantaine d'attentats furent commis contre Hitler ; ils échouèrent avant leur réalisation ou en raison des circonstances. Les plus connus et les plus spectaculaires sont certes celui de Johann Georg Elser en 1939 et celui du 20 juillet 1944, mais il ne faut pas oublier tous ceux qui, organisés en petits groupes ou seuls, voulaient libérer l'Allemagne et, à partir de 1939, l'Europe du régime nazi, ce qui n'était envisageable qu'en éliminant Hitler, chef suprême des forces armées, auquel l'armée, sans le soutien de laquelle un changement de régime n'était pas possible, avait prêté sur l'honneur un serment de fidélité. Et effectivement, le putsch à Berlin et à Paris du 20 juillet aurait pu réussir si l'attentat n'avait pas échoué, mais l'armée, lorsqu'elle a appris que son chef suprême était encore en vie, ne pouvait pas être du côté des putschistes.
Une difficulté de taille pour l'organisation d'un attentat consistait à se procurer des explosifs, ce qui était très difficile, surtout pour des officiers qui étaient immédiatement soupçonnés de vouloir préparer un putsch. Les résistants s'exposaient donc au danger de mort par le simple fait d'essayer de se procurer de l'explosif et des détonateurs.
Il était de plus extrêmement difficile de planifier un attentat, car Hitler, qui était bien sûr toujours entouré de sa garde personnelle de SS, ne donnait jamais d'indications précises sur son emploi du temps, et déterminait à la dernière minute l'heure à laquelle il arriverait à un rendez-vous et le moyen de transport qu'il utiliserait pour s'y rendre. Hitler, qui savait très bien qu'il était constamment exposé à des tentatives d'attentats, restait toujours imprévisible.

Romano

 

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