dimanche 14 décembre 2014

Nous vivons un monde de fous !


Nous vivons un monde de fous !

Le monde marche sur la tête et à la longue, ce n’est pas bon pour le cerveau !

« On vit dans un monde de fous ! ». Nous avons tous utilisé ou entendu cette expression. L’humanité est folle ! Voici quelques exemples.

Impossible, cela n’existe plus… Brûler des femmes pour sorcellerie ? C’est ce qui s’est passé dans un village kenyan situé à 300 km à l’ouest de Nairobi. Une centaine de personnes chauffées à blanc ont investi le village, saisi 15 femmes en les accusant de sorcellerie, les ont ligotées puis brûlées !

Il ne faut pas juger Jacques Chirac car c’est trop tard. Avant, c’était trop tôt puisqu’il bénéficiait de l’immunité accordée à tout Président. Si avant c’est trop tôt et après, trop tard, c’est donc qu’un Président de la République Française bénéficierait d’une immunité universelle et définitive. Plus fort qu’à Kohl Lanta !

Un trader peut faire perdre cinq milliards d’euros à sa banque sans que personne ne s’aperçoive de rien malgré les multiples contrôles et malgré la prudence légendaire des banquiers qui font qu’au moindre découvert, les braves gens ont peur d’être rayés de la liste des clients honnêtes.

On réussit à trouver en quelques semaines 1 700 milliards de dollars pour sauver le système bancaire, alors que la communauté internationale ne parvient pas à rassembler les trente milliards de dollars qui permettraient de nourrir durant un an les 925 millions de personnes souffrant de la faim dans le monde.

En Occident des gens souffrent d’obésité tandis que dans le tiers-monde d’autres meurent de faim.

La planète et ses habitants obéissent à cette logique implacable : tout est transformable en marchandise et spectacle. Tout et y compris l’être humain, le corps humain : on vole un morceau de corps à un enfant de Bogota pour le refiler à un enfant riche d’Europe.

Régulièrement on apprend qu’une grosse entreprise va dégraisser je ne sais combien de milliers de travailleurs, et que dans la foulée ses actions en bourse s’envolent joyeusement.

Combien de frères et de sœurs, de pères ou de mères se déchirent au sein de leurs propres familles ? La plupart du temps pour des broutilles ou des désaccords entre les parents et leurs enfants au point de ne plus s’adresser la parole.

Une mère peut mettre ses enfants dans un local à poubelle ou pire dans un congélateur.

A quoi peut servir de nos jours, une tête bien faite et bien pleine, courant le risque d’être inutilisée, voire dévoyée alors que des pieds derrière un semble ballon peuvent se révéler plus rentables…

Si on voulait résumer l’actualité d’aujourd’hui, ce serait un refrain de trois mots : attentat – guerre – mort. Le refrain passe en boucle comme si la touche stop était bloquée.

C’est difficile à expliquer mais je suis sûr que cela vous est arrivé de vous demandez pourquoi vous aviez agi comme un « con » après avoir fait du mal à quelqu’un par mégarde, par antipathie ou même par vengeance. Parce qu’à moins d’être sociopathe, on s’en rend compte lorsqu’on on a mal agi. La société dans laquelle nous vivons, qui devrait permettre par la vie en groupe d’éviter ces comportements (on devrait se sentir un peu coupable), fait le travail inverse puisqu’elle accentue les peurs que nous pouvons ressentir. Les médias, par pur sensationnalisme, ne nous montrent que les choses dont on doit s’inquiéter. Les gens heureux et les situations où tout va bien, ça n’intéresse pas. Et c’est un cercle vicieux, jusqu’où ira-t-on ?

Quand on ne savait pas ce qui se passait de l’autre côté de la planète, avant les livres, la télé ou internet, l’homme avait moins de ces peurs inconscientes. Il n’avait que la peur de mourir, celle-là au moins c’est normal ! Et celle-là pousse à faire le plus de bien possible avant de partir.

Qui oserait contester que notre monde marche sur la tête et va tranquillement droit dans le mur ?

Nous vivons définitivement dans un monde de fous… Le monde ne tourne par rond et marche sur la tête. Le problème, c’est qu’à la longue marcher sur la tête, c’est mauvais pour le cerveau.

Josué Matthieu

 

 

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