jeudi 6 octobre 2016

La révocation de l’Édit de Nantes







L’herbe se dessèche et la fleur se flétrit, mais la parole de notre Dieu subsistera toujours Esaïe 40 : 8
Oui, l’herbe se dessèche et la fleur se flétrit, mais la parole de notre Dieu subsistera toujours.
Ésaïe 40.8
La révocation de l’Édit de Nantes
La révocation de l’Édit de Nantes était un fait accompli. Les prisons, les bagnes, les galères regorgeaient de confesseurs1 et de martyrs. Les dragons de Louis XIV, bourreaux en uniforme, toute honte bue, faisaient merveille contre des hommes, des femmes et des enfants sans défense. Une partie de la grande famille française, fidèle à la religion proscrite, était en proie à un terrorisme d’État. Les protestants qui n’avaient pas été inquiétés encore s’attendaient à l’être à leur tour. Au cours des violations de domicile opérées chaque jour, il suffisait aux dragons de découvrir certains livres de piété, la Parole de Dieu surtout, sous un toit quelconque, chaumière ou château, pour y attirer la désolation et la ruine.
Malgré tout, la plupart des réformés ne pouvaient se résoudre à se séparer de cette vieille Bible, saint héritage de famille, compagne indispensable des bons et des mauvais jours. Ils y tenaient plus que le marin ne tient à sa boussole, plus que le soldat à son drapeau. C’était pour eux la boussole divine qui dirige à travers les écueils de ce monde, vers la patrie céleste. C’était l’étendard de leur foi, de leur salut et de leur liberté. Beaucoup d’entre eux furent victimes de leur amour de la Bible.
Quel amour que le leur pour la Parole de Dieu ! Quelle large place elle occupait dans leurs maisons et dans leur vie !… En tient-elle une semblable parmi nous ? Apportons-nous autant de soins à la préserver de la poussière, qu’ils en mettaient à la préserver des dragons ?…








Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire