L'argent
n'est pas tout !!!
Proverbe 11:28 «Celui
qui se confie en ses richesses tombera; mais les justes germeront comme un
feuillage verdoyant »
Un jour un homme fut appelé par un
vieil homme sage qui était à sa fenêtre et qui était un très important responsable
de sa région : « J’ai appris que tu mérites une récompense car tu honores ta
ville par ton travail et ta science. Je ne sais pas ce qui te ferait plaisir.
Alors je vais t’amener dans la salle où j’ai accumulé tout ce qu’un homme
fortuné peut se payer. Tu choisiras ce que tu voudras et je te le donnerai. »
Pendant qu’il le disait passait à
côté de lui un enfant orphelin pauvrement vêtu cherchant un petit travail pour
manger. Celui-ci ne mangeant pas à sa faim s’affala par terre. Il demanda à son
secrétaire de le lui amener ! Il le lui présenta donc après lui avoir expliqué
qu’il devait s’incliner devant ce haut responsable.
Malgré ses recommandations le petit
ne s’inclina pas. Alors le secrétaire dit à son responsable « Cet enfant est
grossier et crasseux. Rejette-le dans la rue ! Si tu désires avoir un enfant on
va t’en trouver un propre, poli, et bien habillé. »
Mais le vieil homme insista « Non, je
veux cet enfant ! Je veux lui aussi le conduire dans ma salle aux trésors. Je
veux le voir sourire au moins une fois ! Qu’il puisse lui aussi choisir ce
qu’il désire et je le lui donnerai.
Il y était entreposé toutes les
richesses qu’un homme fortuné pouvait avoir sur terre. L’homme qu’il voulait
honorer au début se dirigea vers des lingots d’or,des bijoux magnifiques, des
objets d’art d’une extrême valeur. Il eut un mal fou à choisir et ses poches
n’étaient pas asses grandes pour pouvoir emporter tout ce qu’il désirait.
Pendant ce temps, l’enfant était
resté aux côtés du vieil homme qui commençait à s’inquiéter : « Mais alors
petit, pourquoi ne vas-tu pas choisir ces pierres précieuses ou encore ces
magnifiques livres ? » L’enfant pauvre répondit : Pourquoi prendrais-je les
livres je ne sais pas lire ! Et les pierres pour moi ce sont des cailloux et rien
de plus. »
« Mais elles te rendraient riche !
» « Je n’ai pas de père ni de mère ni de frère. A quoi cela me servirait
d’aller dans mon refuge avec ce trésor ? » « Mais tu pourrais t’acheter une
maison ! » « Pour y habiter seul ? » « Alors des vêtements ! » « J’aurais
toujours froid car il me manque l’amour de mes parents. » « De la nourriture !
»
« Je ne pourrais pas me rassasier
des baisers de maman ni les acheter à aucun prix ! » « Des maîtres qui
t’apprendront à lire ? » « Cela me plairait davantage mais ensuite que lire ? »
« Et bien les œuvres des poètes des philosophes, l’histoire des peuples, les
sciences, les mathématiques… » « Des choses inutiles vaines ou passées… Cela ne
vaut pas la peine ! »
« Quel sot enfant » dit le premier
homme ! Faisant ricaner les autres témoins de la scène. Mais le vieil homme
prit patience et demanda encore une fois ce que l’enfant aimerait par-dessus
tout ! « Je ne crois pas que vous, homme très puissant et fortuné puissiez me
le donner. Ce n’est pas une chose d’ici bas !» «
Ah ! Tu veux des œuvres qui ne sont
pas de la terre ? Et bien, j’en ai de dicté par Dieu. » Et il se mit à en lire
à haute voix devant lui. « C’est beau mais pour comprendre il faut connaître le
langage de Dieu. » Là, le vieil homme eut un mouvement de stupeur et serra
l’enfant contre son cœur.
Alors que notre premier homme eut
un rire moqueur en clamant : « Même les plus savants ne savent pas ce qu’est
Dieu et toi enfant ignorant tu veux le savoir ? Cela ne t’apportera pas la
richesse ni la connaissance des sciences humaines ! » « Je ne cherche pas la
richesse ni être savant des choses périssables, je cherche l’amour et il m’a
été dit un jour que Dieu est Amour ! »
Le vieil homme l’amena près d’un
vieux livre poussiéreux l’ouvrit pour en lire quelques mots « Que celui qui est
petit vienne à moi dit Dieu. Je lui enseignerai la science de l’amour dans ce
livre ! » « Oh ! C’est ce que je veux et j’aurai tout en le possédant ! » Il le
lui donna donc et dit à l’autre homme « Cet enfant est le plus sage du pays.
Alors que vous votre orgueil et votre avidité vous ont rendus ivres des œuvres
mortelles. Cet enfant restera près de moi s’il le désire. Et ensemble nous nous
efforcerons de lire le Livre qui est Amour : Dieu.
L’enfant fit un large sourire et
prit la main de celui qui deviendrait comme un père pour lui. Puis il courut à
son lieu favori où il pouvait seul admirer la nature pour
Remercier ce Dieu Créateur qu’il
allait commencer à connaître.
Josué
Matthieu
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