Dieu,
qui est riche en miséricorde, à cause de son grand amour dont il nous a aimés,
alors même que nous étions morts dans nos fautes, nous a vivifiés ensemble avec
le Christ.
Ephésiens
2. 4, 5
Appel à la miséricorde divine
La
miséricorde prend en compte la profondeur de ma misère et de mes besoins
particuliers. Elle considère chaque situation et y donne une réponse adaptée. Un
président peut gracier un
condamné, mais s'approcher personnellement du coupable pour l'aider et le
relever est un acte de miséricorde.
Le
bon Samaritain s'est arrêté près de l'homme blessé sur la route de Jérusalem à
Jéricho, il s'est approché, il a soigné ses plaies, l'a mis sur sa monture, et
l'a amené jusqu'à un lieu de repos et de convalescence (Luc 10. 30-37).
Pourquoi l'a-t-il fait ? Parce qu'il a été «ému de compassion». La compassion,
c'est le mouvement d'un cœur qui souffre avec le blessé, qui s'identifie avec
le souffrant.
Quand
Jésus a interpellé Saul de Tarse, le persécuteur des chrétiens, sur la route de
Damas, c'est sa miséricorde qui l'a arrêté : «Jésus est venu dans le monde pour
sauver les pécheurs dont moi, je suis le premier. Mais miséricorde m'a été
faite» (1 Timothée 1. 15, 16).
Aujourd'hui
encore, «Dieu... fait miséricorde» (Romains 9. 16), car Il est «le Père des miséricordes».
«Quand
la bonté de notre Dieu sauveur et son amour envers les hommes sont apparus, il
nous sauva... selon sa propre miséricorde» (Tite 3. 4, 5).
«Approchons-nous
donc avec confiance du trône de la grâce, afin que nous recevions miséricorde
et que nous trouvions grâce» (Hébreux 4. 16).
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